Le démon nous monte, nous lâche
Elle est présente mais reste un sujet qui fâche
Elle crée des gens vulgaires
Elle nous fabrique des guerres

On en perd nos vies
Faute de ce roi qui nous rend tout petit
Il nous prit le rôle du plus grand
Entre nous, nous devenons impuissants

Son bruit nous racole
Son odeur nous enjôle
Son toucher nous console
Son regard nous met en géôle

L’argent nous enlève nos moeurs
On perd toutes nos valeurs
On passe de trimeurs à voleurs
On en oublie carrément nos soeurs

Le fait était de même pour nos ancêtres
On commence maîtres
On devient de simples êtres
Et on en finit piètres

L’Argent nous guette
Il nous brise la fête
Il nous rend bête
Et le jeu n’est plus chouette