Assis du haut d’un banc en béton, j’observe le monde et son battement
Au tour par tour, au signal, défilent les masses d’étudiants
Sur le rythme inépuisable des pas, des oiseaux et leurs chants
Défilent des visages d’inconnus, vêtus d’étranges accoutrements
Et dans la foule, une femme pleure
Dans la foule, une femme pleure
Assis au bord d’une falaise, je vois passer des hordes de géants
Se dessine devant moi la côte, et ses immenses bâtiments
Quant à la neige blanche d’antan, elle fondit il y a bien longtemps
Défilent devant moi de vieilles bagnoles, rugissant bruyamment
Et comme il roule, le monde se meurt
Comme il roule, le monde se meurt
Constat à la jonction des chemins amants
De Côte-des-Neiges et Jean-Brillant