Sous les arbres qui garnissent la montagne
Laisse-toi t’égarer et suis ces sentiers insensés
Ressens la sérénité de la brise, et l’assurance de n’être esseulé
Oui, il est beau, notre mont

Sur le belvédère qui révèle la beauté des maisons
Perçois la perpendicularité des rues détournées
Décrispe la crainte qui t’envahit, et repense à cette expédition
Oui, il est beau, notre horizon

Sous les écussons de l’ancien temps
Observe la populace qui embrasse le Saint-Laurent
Écoute soigneusement le son des skateboards, qui glissent sur la surface asphaltée
Oui, elle est belle, notre ville

J’aimerais tant pouvoir toujours la célébrer
Toujours la voir, et pouvoir toujours l’admirer
Mais ce qui l’embellit, c’est sa douloureuse rareté
Ou plutôt dirais-je l’éphéméréité de l’instant t