Poème en vers libres, traitant de la grâce de l’automne et des couleurs du feuillage des arbres lors de cette saison, ou la façon cyclique dont se produit la floraison, et dont le cœur de la faune vibre

Observe les couleurs ocres recouvrant et tapissant le sol d’or
Que lorsque le Soleil s’abaisse, ses rayons étincelants transpercent la flore
Ressens la douce brise qui, berçant délicatement dans ce vent étourdi,
Cherche la voie de chez soi, voguant sur des courants interdits

Vois l’acharnement des bernaches, s’envolant, s’échappant au Soleil couchant
Espionne les cerfs sortis à l’indigo de la nuit, comme un renouveau de la vie
Et une fois perché au sommet, sache que c’est souvent là qu’on perd ses appuis
Dis-toi qu’après tout, même les feuilles perdent leurs arbres

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *